Hollande saisit le CSA sur le temps de parole du président Sarkozy
Dans cette lettre envoyée au président du CSA, Michel Boyon, cosignée par le député PS de Saône-et-Loire Didier Mathus, le Premier secrétaire estime que "le déséquilibre actuel ne saurait perdurer" et qu'il s'agit d'une "question de démocratie".
"Le temps d'exposition médiatique du président doit désormais être pris en compte au même titre que celui du gouvernement (...) Devrait être également décompté le temps d'expression publique des collaborateurs du président. Messieurs (Claude) Guéant, (Henri) Guaino ou (David) Martinon sont en effet très présents dans les médias", ajoute le député de Corrèze.
Actuellement, le CSA ne prend pas en compte les interventions du président de la République pour l'équilibre des temps de parole, "car celui-ci ne peut être assimilé à aucune des catégories donnant lieu à un décompte (gouvernement, majorité parlementaire, opposition parlementaire, autres formations)", indique l'institution sur son site internet.