"La France ne se laissera pas abuser" par le "danger" Sarkozy, assure Ségolène Royal

Publié le par ps maromme

 

PARIS (AP) - "La France ne se laissera pas abuser par des choix qui, même parés des plumes de la rupture et des ramages de la nouveauté, sont marqués du sceau de l'échec et de l'amnésie des bilans", a lancé mardi soir Ségolène Royal au stade parisien de Charléty dans une allusion transparente à son rival de l'UMP Nicolas Sarkozy, dont le programme met selon elle la France en "danger".

"Vous êtes ici les ambassadeurs d'une aspiration qui monte du pays tout entier", a-t-elle lancé aux quelque 40.000 personnes massées dans le stade aux grilles fermées -selon le PS-, qui l'interrompaient aux cris de "On va gagner" ou "Ségolène présidente".

"La France ne se laissera pas abuser par des choix qui, même parés des plumes de la rupture et des ramages de la nouveauté, sont marqués du sceau de l'échec et de l'amnésie des bilans", a-t-elle lancé à son adversaire de l'UMP.

Elle a dit son refus de "la brutalité dans la conduite des affaires publiques, qui peut mettre en danger la paix sociale, la paix civile". "Ce danger est contenu dans le programme du candidat de la droite", a-t-elle accusé. "Je veux la paix civile dans mon pays!"

"Moi je ne ferai pas de discrimination entre ceux qui se lèvent tôt et les autres". "Il y en a qui se lèvent plus tard parce qu'ils travaillent tard et même la nuit", a-t-elle relevé. "Moi je cesserai d'opposer les chômeurs aux salariés, c'est inacceptable", a-t-elle poursuivi, raillant "ceux qui philosophent sur la valeur travail".

"Nous avons l'ardente obligation de leur donner du travail. Il est scandaleux de les stigmatiser et d'en faire des mendiants opportunistes de la dépense publique", a-t-elle fustigé. "Je veux d'une France qui donne du travail à tous et à chacun, c'est cela la différence".

Alors que son rival de l'UMP a fait sien le slogan "travailler plus pour gagner plus", Ségolène Royal a défendu sa proposition de relever le Smic et les bas salaires. "La valeur travail n'est pas un artifice de discours. La valeur travail, c'est d'abord payer le travail à sa valeur", a-t-elle assuré.

"La confiance n'obéit pas aux coups de menton sur des champs de bataille imaginaires. La confiance, c'est simple, c'est le soutien immédiat au pouvoir d'achat". AP

Publié dans Présidentielles 2007

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