La banlieue est une solution pas un problème, dit Ségolène Royal

Publié le par ps maromme

La banlieue est une solution pas un problème, dit Ségolène Royal

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POUR SÉGOLÈNE ROYAL, LA BANLIEUE FAIT PARTIE DE LA SOLUTION, PAS D'UN PROBLÈME
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VILLEURBANNE, Rhône (Reuters) - Ségolène Royal a estimé lors de la neuvième session du parlement des quartiers populaires, à Villeurbanne, que la banlieue n'était pas un problème, mais "une grande partie de la solution."

"Il y a dans les quartiers un réservoir d'énergie extraordinaire dont on ne peut pas se passer", a lancé la candidate socialiste devant près de 2.000 participants.

"Vous êtes non pas un problème, mais une grande partie de la solution", a-t-elle ajouté.

Ségolène Royal a décliné ses propositions pour la banlieue tout en précisant qu'elle avait la vision "d'une République globale " et qu'il n'y avait pas, dans son pacte présidentiel, "de chapitre consacré aux quartiers populaires."

Elle a également regretté que "le problème des cités n'ait pas été résolu" après les émeutes de l'automne 2005. "Ce problème sera réglé quand il sera pris à bras le corps", a-t-elle lancé.

La candidate socialiste a placé l'école dans ses priorités en promettant que la prochaine rentrée "se ferait avec les moyens qui lui ont été retirés pendant les cinq ans de gouvernement de droite", mais également en prônant "un soutien scolaire gratuit et individualisé pour tous."

Pour favoriser l'emploi des jeunes, Ségolène Royal envisage, si elle est élue, de rendre obligatoire le recrutement de jeunes pour les entreprises qui reçoivent des fonds publics.

"Il y aura un allègement de charge pendant six mois et je suis convaincue qu'au bout du compte, les jeunes y trouveront leur place", a-t-elle dit.

La prétendante socialiste a également appliqué à la banlieue son principe du "donnant-donnant" en demandant à ses habitants de se "prendre en main" au lieu de "se plaindre, de toujours attendre des autres."

"C'est vous qui devez prendre en main votre destin et l'Etat vous aidera, la France doit se reconnaître comme une France métissée, je veux que vous soyez tous fiers d'être français, la France a besoin de chacun de vous", a lancé Ségolène Royal en écoutant, sans chanter elle-même, les participants entonner la Marseillaise.

Karim Zéribi, le leader du mouvement "Agir Pour la Citoyenneté", organisateur du Parlement des Banlieues avait prévenu en introduction: "Nous avons le coeur à gauche, il n'y a pas d'ambiguïté, mais notre vote n'est pas acquis".

Il a expliqué qu'il y avait "une attente énorme dans les quartiers populaires." "Nous avons envie d'y croire, exaltez-nous, Ségolène, ne nous décevez pas."

 

 

Publié dans Présidentielles 2007

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